dimanche 28 mars 2010

Immersion 001


Je sais pas si certains l'auront remarqués, mais dans le menu, une nouvelle icône a fait son apparition, il s'agit des podcasts. Et oui je me lance là dedans. Mais à la différence d'autres sites/blogs, les podcasts sont et seront fait par leurs lecteurs, des anonymes et non pas des producteurs de talents certes. Dans un premier temps ce seront mes propres mix, mais j'espère qu'avec le temps des lecteurs oseront passer le pas afin de faire partager leurs mix. Tout est permis, tous les styles sont acceptés. Une condition, que le mix dépasse les 5 morceaux, tout de même. Pourquoi choisir des anonymes, des lecteurs pour faire ce genre de podcasts ? Parce que je pense que le plus gros potentiel est là. Ainsi il y a la possibilité de partager son savoir, ses gouts musicaux, les styles, sa conception d'un mix...Bref tout. Il n'y aura aucune censure, mais faut pas exagérer tout de même. D'autre part il est fortement conseillé de donner son avis, ça fait toujours plaisir.

Bon pour le premier podcast, c'est moi qui m'y colle. Un mix très tribal, aux sonorités africaines, assez sombre je trouve.





Tracklist :

Taschenrechnermusikant-Long time
Luis Junior-Colache
Alexkid & Rodriguez Jr- Jeri Call
Reboot-Mirasierra
Florian Meindle-The Theorem
Okain- Acrobat
Marek Bois-You Got Good Ash (Gabriel Ananda remix)
Guy J-Ballroom (Sian's Vernacular Mask remix)
Moby- I love to move in here (Thomas Von Party and Brad Lamborghihis spaced acid remix)
Geinoh Yamashirogumi-Dark Slumber

Bon et puis si ça marche pas, tant pis !

vendredi 26 mars 2010

Nature


Oui bon ça va j'ai un peu exagéré dans mon dernier post, je n'ai pas posté que du bon. En effet, il y a mieux beaucoup mieux. Mais avant ça il faut savoir que l'electro se divise en plusieurs genres allant de la grosse turbine à la house en passant par la minimale. Ce que j'ai passé il y a quelques jours c'était varié mais ça balançait pas mal. Enfin pour instruire le kikoo c'est pas mal, ça va le pousser à aller un peu plus loin. Enfin ça été le cas pour moi, et je regrette pas d'être passé par là. Quand on arrive dans un nouveau milieu on écoute souvent les grands noms ou ceux qui font le plus parler d'eux (et ce n'est pas nécessairement les meilleurs hélas cf. Les Bloody Beetroots). Mais comme pour tout il ne faut pas s'arrêter au premiers aspects, pour vraiment connaître la musique ou un genre musical il faut aller chercher dans les moindres recoins, aller dans les profondeurs obscures, aller à la rencontre d'artistes inconnus, qui font peu parler d'eux mais l a qualité de leurs prod est bien plus importante que les merdes commerciales dont on nous sert plusieurs fois par jour. Ce travail de recherche est long et difficil, même décevant parfois.
C'est pourquoi les blogs sont là. Ils sont des outils indispensables pour faire connaître, avoir accès à des morceaux que seul nous n'aurions jamais pu dégotter. Sans certains blogs je n'aurai jamais eu la chance de connaître Marek Hemmann, Pantha du Prince, Modeselektor et bien d'autres encore. Les blogs regroupent un savoir vraiment impressionnant en terme de musique notamment. Je pense qu'Internet et les blogs ont permis de faire avancer la créativité, le partage, l'enthousiasme et le plaisir de la musique, jusqu'à un point jamais atteint. Cependant cet avenir est compromis par le pouvoir de l'argent. La culture n'est plus gratuite (si un jour elle a existé), elle est réservée à ceux qui ont de l'argent. La guerre contre les blogs de musique comme celui-ci est courante, plusieurs blogs ferment ainsi leurs portes face à la puissance de certaines maisons de disque. Mais la lutte n'est pas terminée bien au contraire. Je suis certain qu'un jour la culture sera accessible à tous et pour tous.

Bon alors l'une de mes découvertes via les blogs (au tout début), a été Gui Boratto. Il s'agit d'un producteur brésilien signé sur le label Kompakt. Il a sorti deux albums (Chromophobia en 2007 et Take my breath away en 2009) et plus quelques autres EPs. Bref à chaque fois de la minimal excellente, ya que ça de vrai de toute façon.



Gui Boratto-Beautiful life




Autre découverte, Nicolas Jaar. Un gros potentiel qui fait parler de lui en ce moment, sans nul doute qu'il est à suivre et de très très près.



Nicolas Jaar - Time for Us (Wolf + Lamb 2010) by Clown and Sunset




Sinon je vais lancer une nouvelle rubrique qui sera un peu différente des articles habituels. Très prochainement donc.

mercredi 17 mars 2010

La nuit d'épine.


Cette nuit c'est l'incontournable, l'irremplaçable, l'indétrônable et l'inconcevable Nuit angevine. J'ai du mal à croire qu'une telle soirée puisse avoir autant de succès. La musique, de la house from Ibiza avec Sebastien B, d'une c'est de la merde et de deux c'est de la merde (oui j'ai écouté avant "pour me faire une idée", je ne suis pas un gros hater tout de même). Je confirme une troisième fois, la musique à la Nuit angevine, c'est de la merde. Sinon la nuit angevine c'est l'image type de la boite de nuit de beauf à l'image du Zenith (si tu nous regarde). 15 mecs venu "chasser la demoiselle" qui dansent autour d'une petite pute maquillée à la truelle, des méfiantes espérant tombées sur un mec assez bourré pour la ramener, des abrutis qui viennent uniquement pour avoir la possibilité de montrer leur talent à la lutte, des ouechs ouechs, des boloss, du bling-bling, des perdus et autres énergumènes. Voila ce qu'on peut facilement croiser à cette nuit de folie. Ils ont tous un point commun, leur passion perverse pour la house from Ibiza, m'enfin faut de tout...Hélas... Ne t'inquiète pas cher(e)s lecteurs/lectrices je ne posterais pas de cette daube qu'on entend dans une majorité de boite à kékés. Mais je posterais de la bonne musique qu'on devrait servir dans les boites, d'ailleurs si des personnes qui sont venus ici croyant avoir affaires à des exclus de la nuit angevines 2011, je vous conseille vivement de télécharger les morceaux suivant, il en va de votre santé.

D'une part on reviens à des classiques, Daft Punk en l'occurrence.







Ensuite on reste toujours dans du classique, car si tu es venu là c'est que tu es un novice, donc Danger ça plait toujours.







Vu que tu as l'air pressé prend donc l'express de Birdy Nam Nam (ouai facile).







Et enfin, sur ce coup là, c'est quitte ou double. 80kidz.







Bon c'est du lourd, pas de douceur ici.

vendredi 12 mars 2010

Pour l'amour d'une geisha.


Voilà j'ai finalement réussi à rendre le dossier à temps, encore une fois j'ai su gérer jusqu'au bout.
Cela me permet de revenir ici (même si c'était une courte absence), et je vais pouvoir poster quelques trucs bien sympa. Ouai parce que même si je bossais, j'écoutais toujours de la musique et je suis tombé notamment sur de la musique japonaise.
Le collectif Geinoh Yamashirogumi qui regroupe une centaine de musicien a été formé en 1974 (ouai ça remonte hein) ils sont relativement peu connus malgré qu'ils soient à l'origine de la bande son de l'anime Akira. Bref ils ont sortis quelques trucs bien sympa qui mélange subtilement musique traditionnelle et musique technologique.
Alors voici un morceau sorti sur Ecophony Rinne. Franchement moi je trouve ça que c'est magnifique. J'en ai chié pour trouver cet EP mais ça valait amplement le coup. Donc si vous le voulez totalement envoyé moi un mail et je transmettrais.



Geinoh Yamashirogumi-Reincarnation




Sinon un petit Booka Shade issu de l'album Movements, toujours une valeur sure ce duo.



Booka Shade-Hide and Seek in geisha's garden




Bonne écoute.

dimanche 7 mars 2010

Je suis dans la merde


Bordel mais qu'est-ce que je fout à écrire un article alors que je ferai mieux d'être sur mon putain de TER...On dit qu'on fait jamais deux fois la même erreur, et bah c'est faux et j'en suis le parfait exemple. J'attends toujours le dernier moment pour faire les dossiers super longs et super compliqués, bref je suis dans la merde.
Sinon j'ai changé le design du blog, ça fait un peu plus classe et moins amateur.

Bref hier soir c'était les victoires de la musiques avec des victoires de Pony Pony Run Run, Birdy Nam Nam et Cœur de Pirate pour ne citer qu'eux. Comme j'ai déjà posté du Birdy Nam Nam et du Pony Run² bah je vais mettre du Cœur du Pirate avec son titre phare "Comme des enfants" mais remixé par le Matos. Entre canadiens on s'entend bien.


Cœur de Pirate-Comme des enfants (Le Matos remix)

Je suis dans la merde...

jeudi 4 mars 2010

4 saisons



Arcimboldo : les quatre saisons

Le 4 mars comme l'indique la page d'accueil de Google, c'est la naissance d'Antonio Vivaldi. Difficile de faire une biographie en quelques mots de cet artiste mais advienne que pourra. Antonio Lucio Vivaldi est né le 4 mars 1678 à Venise, était un compositeur et violoniste italien. Il a eu une influence considérable en Europe et beaucoup d'œuvres à son actif et notamment les quatre saisons. Les quatre saisons de Vivaldi, qui ne les connais pas ? Enfin si vous ne les avez jamais encore entendu, il est temps de se rattraper et d'aller jeter une oreille ici.

Moi je vais tenter de représenter à ma manière les quatre saisons, mais à la sauce électro. On va bien voir ce que ça donne.

Comme j'ai pas envie de faire selon l'ordre chronologique (encore faut-il qu'il y est un ordre chronologique, vu que c'est un cycle mais bref passons), j'ai envie de débuter par l'automne.

L'automne est semble t-il caractérisé par une diminution des températures, il y fait relativement doux encore, les arbres arborent des teintes jaunes, orangés et rougeâtre. C'est doux, agréable, sans le coté lumineux de l'été je trouve. Bref pour cette saison j'aurai tendance à mettre du Four Tet et du Marek Hemmann. je ne rentre pas en détail car j'en reparlerais prochainement.
Ensuite vient naturellement l'hiver, froid, rigoureux, neigeux parfois, mais étonnamment silencieux. Et qui de mieux pour définir l'hiver qu'un danois, et pas n'importe quel danois, Trentemøller. Deux morceaux tirés de son album The Last Resort, alors c'est beau et somptueux, je vous conseille vivement cet album.

Le printemps arrive en troisième position, la fin des cours, les beaux qui arrivent, on commence à se mettre à tee-shirt, un sentiment de légèreté nous envahit.
Et enfin pour finir avec cette tentative de quatre saison, voila l'été ! Alors c'est chaud, bouillant mais dés que la nuit arrive, tout redevient calme et apaisant. Donc c'est du The Phantom's Revenge avec Sunset wave, puis on rajoute du Paul Kalkbrenner et du Ripperton, et enfin on s'evanouit avec Secede et mon morceau préféré, Shrine. Bref que du bonheur, ça respire bon l'été tout ça !!
En conclusion un article avec beaucoup de titre mais je regrette absolument pas !

lundi 1 mars 2010

Nouvelle-Orléans

"Il y avait eu jadis Louis Armstrong qui, dans les limons de la Nouvelle-Orléans, soufflait de toute la force de ses poumons magnifiques; avant lui, les musiciens fous qui faisaient la parade aux fêtes légales et qui décomposèrent en ragtime leurs marches de Sousa. Puis ce fut le swing et Roy Eldridge, vigoureux et viril, qui tira du saxo tout ce qu'il pouvait donner en modulations puissantes, et logiques et subtiles, penché sur la besogne avec ses yeux étincelants et son beau sourire et semant à tous vents pour mettre en transes le monde du jazz. Puis vint Charlie Parker, le gosse que sa mère enfermait dans la resserre à bois, à Kansas City, soufflant dans son alto rafistolé au milieu des billes de bois, s'exerçant les jours de pluie, se débinant pour aller étudier le vieil orchestre swing de Basie et Benny Moten, qui comprenait Hot Lips Page et toute la bande; Charlie Parker quittant sa famille pour venir à Harlem et rencontrant ce dingo de Thelonius Monk et Gillespie plus dingo encore; Charlie Parker à l'époque héroïque où il était cinglé et marchait tout en rond pendant qu'il jouait. Un peu plus jeune que Lester Young, de Kansas City également, cette épave lugubre et sainte, en qui se résume toute l'histoire du jazz; aussi bien, lorsqu'il tenait son cuivre bien haut et horizontal, soufflait-il de la plus noble façon; et, quand ses cheveux s'allongèrent et qu'il devint plus paresseux et qu'il fut complètement drogué, son cuivre descendit de quarante-cinq degrés, jusqu'au moment où finalement il dégringola jusqu'en bas et, aujourd'hui, comme il porte des souliers à fortes semelles qui l'empêchent de sentir le trottoir de la vie, son cuivre pend mollement sur sa poitrine et il souffle des phrases distinguées et faciles à déballer. Puis venaient les enfants de la nuit bop d'Amérique." Jack Kerouac, Sur la route (1957).




M.In & YNK & Bastian Schuster-New Orlean